La capitale d’Arménie, « Erevan », s’appelait jadis « EREBOUNI », nom que nous avons donné à cette initiative, qui porte le slogan « Renaissance vers l’éternité ». « EREBOUNI » (« Էրեբունի », tel qu’on l’écrit en arménien) commence par la lettre majuscule «Է », la septième de l’alphabet arménien. Pour les Arméniens, «Է » en majuscule n’est pas une simple lettre, mais d’abord et surtout le nom propre du Seigneur de l’Éternité, Dieu (Ex 3, 14).

Dans ce cas précis, « EREBOUNI » est le mot figurant dans les enclos et qui rappelle de manière spirituelle,
intellectuelle et pacifique le 100e jubilé du Génocide de notre nation (1915-2015).Chaque jubilé porte un passé qui, toujours enraciné dans le présent, œuvre à semer les graines de l’avenir. Passé, présent futur – bref, le temps, l’évolution cosmique – affluent toujours dans la perpétuité de “Է” «Է » (« É »). This “Է“, Ce «Է », le passé et le futur, le présent de la temporalité et de l’éternité, pour lesquels est tombé en martyr l’éminent poète Taniel Varoujan durant le Génocide de 1915, lança l’appel suivant : « Tu es tout. Tu es la Vie. Tu es l’Amour éternel. Laisse-moi me prosterner devant Toi avec une piété profonde.»Ce «Է »

This “Է“, De surcroît, avec et au sein de chaque individu, l’éternité prendra sa propre forme, gardera son propre contenu et poursuivra sa propre évolution, et ce à travers la temporalité.
Connaissant cette vérité, il ne suffirait pas de considérer l’éternité et de l’accepter comme étant la continuité
de la vie terrestre. Nous devons travailler dur pour avoir une vie meilleure, vaincre le mal, améliorer notre
caractère, et transformer notre âme et notre corps… Partant, si on fusionne le temps et l’intemporalité, le premier pavera la voie à cette dernière, celle-ci étant le
phare guidant le premier. Il en est de même pour la vie terrestre et l’éternité, la temporalité et l’infini, la fugacité et la perpétuité, la moralité et l’immoralité, vers l’éternité. Ceci est le mystère de notre « EREBOUNI ». Tous les symboles arméniens qui ont été présentés sur « EREBOUNI » décrètent cette vérité.